jardin solidaire à tassaouante

Installation des plantes dans les quatre bacs, avec pour seuls outils nos petites mains. C’est la partie la plus amusante pour l’équipe (enfin pour ceux qui ont daigné se déplacer sur le chantier…).

Dans nos bacs :

_ Plantes herbacées, céréalières et potagères (elles seront plantées par les habitants quand la saison sera propice)

_ Plantes aromatiques (verveine, absinthe, thym, romarin, sauges...)

_ Plantes grasses et cactées (coussin de belle mère, figuier de barbarie, agave, misère, yucca…)

_ Plantes annuelles et vivaces (géraniums, anthémis, lantana, lierre, zinnia…)

Nous avons encore fait quelques trous dans le sol de Tassaouante pour les végétaux restants et nous avons évacué la terre autour des arbres.
Réalisations des étiquettes en français et en arabe pour présenter les plantes des bacs.

Mardi notre travail a été de planter les arbres et de nouveaux trous ont été creusés. Le maçon n’a pas pu revenir, donc un remplaçant viendra dans la journée. Ishraq, Jessica et Mohamed ont eux dessiné et peint les logos sur le panneau d’entrée du jardin.

Pour répondre à la curiosité générale, voici les arbres que nous avons plantés dans le jardin :

Citronniers, figuiers, arganiers, amandiers, abricotiers, grenadiers, orangers, lauriers roses, ficus, hibiscus et une espèce locale dont le nom nous échappe.

Vie quotidienne

Romain qui devait s'occuper des tâches aujourd'hui n'a pas respecté le contrat, et ne s'est pas levé pour aller chercher le pain. Les relations entre les encadrantes et les garçons commencent à se dégrader.
La température depuis hier atteint des sommets, il fait plus de 50° au soleil tous les jours. Comme nous travaillons les soirs, nous ne faisons plus d'activités mais de toute façon, nous avons juste assez de force pour faire la sieste.

Sabrina et Aurélia sont parties tôt pour Ouarzazate chercher les arbres et les plantes nécessaires au jardin. Pendant ce temps, Lise prend la direction du chantier où plusieurs postes sont organisés :

_ Remplissage des bacs avec la terre. Au début nous les remplissions à la pelle mais nous optons pour une solution plus radicale : nous portons directement les brouettes

_ Construction du muret en pierres sèches : Les filles ont fait un sacré boulot, on peut dire qu’elles ont porté un bon paquet de pierres.

_ Début de l’évacuation du surplus de terre des trous creusés.

Ce matin là, des membres de l’association ATOYD et des gens du village sont venus nous donner un coup de main. Résultat à la fin de la matinée le muret en pierres sèches était terminé grâce au travail des filles et des membres d’ATOYD.

Nous décidons de retravailler en fin d’après-midi afin de terminer les travaux, c’est pour cela que nous n’irons plus au cyber-café à partir du lundi. Ce soir là nous disposons les arbres devant leurs trous et nous discutons du système d’arrosage avec les responsables de l’association.

Nouveau maçon en perspective car la femme de l’ancien est gravement malade. Nous n’avons décidément pas de chance avec notre arche.

Beaucoup d’émotion pour les membres de l’équipe en voyant les arbres dans le jardin, notre projet devenait enfin réalité.

Le dimanche réveil 6h pour un départ en chameaux à 7h. Il n’était pas agréable de remonter en selle car nos fesses n’avaient pas exactement eu le temps de se reposer ! Durant le chemin du retour notre Mimoun a encore fait de siennes et a fait tomber Aurélie dans le sable. Heureusement plus de peur que de mal pour elle.

Une fois revenus au point de départ, le mini bus nous attend, direction une poterie où tout le monde trouve son bonheur pour les petits souvenirs à la famille. Ensuite visite du douar de Tamgrout où nous avons visité l’ancienne synagogue et une fabrique de bijoux. Nous sommes retournés au Riad Lamane pour déjeuner et profiter à nouveau de la piscine paradisiaque.

Au retour nous avons pu admirer la vallée du Draa et la palmeraie d’Agdz.

Le samedi matin trois personnes se sont levées pour aller chercher le pain mais il n'est jamais arrivé... Du coup on s'est rabattu sur des céréales qui heureusement trainaient dans la cuisine.
En attendant le départ pour Zagora la matinée est libre, chacun vaque à ses activités et Laura fait la vaisselle.

Le départ pour Zagora s'est fait en début d'après midi, nous avons mis à peine une heure et demi grâce à notre pilote marocain... Une fois arrivés nous faisons un tour dans le micro souk (qui ne sentait pas très bon!!) et nous nous rendons au Riad Lamane pour une petite baignade dans un lieu idyllique.

A 17h30 rendez vous surprise avec une caravane de chameaux (à une bosse car ici il n'y a en réalité que des dromadaires). Et c'est parti pour deux heures de mal de mer et de mal de fesses surtout!!! Une mention particulière pour Mimoun le dromadaire de Samira qui était un peu disjoncté. Au bout des deux heures nous sommes contents de pouvoir descendre pour reposer nos fesses. Style cow boys pour toute l'équipe...

Nous découvrons la campement bédouins dans lequel nous allons passer la nuit, nous sommes accueillis par une troupe folklorique et nous découvrons que nous serons privés d’électricité. Avant le dîner les chameliers nous préparent le pain du désert, cuit sur des pierres chaudes sous du sable brûlant. Nous dégustons une très bonne tagine de poulet avant d’aller nous préparer au coucher.

Grande expédition pour aller aux sanitaires à 300 mètres plus loin éclairés à la lampe de poche, cela n’empêchera pas Lise et Laura de finir dans le sable !

Après cette expédition nous avons pour la plupart rejoins nos tentes sauf la famille Latar et Sabrina, Aurélia et Lise qui chassés par des bestioles ont choisis de dormir sous la tente du repas… Pour Sabrina la nuit a été des plus agitée, elle a réveillé tout le monde par les cris de ses cauchemars, même les bédouins du campement d’à côté sont venus s’inquiéter.

La soirée berbère s'étant terminée vers 2h30 du matin, nous n'avons pas travaillé aujourd'hui, nous nous sommes reposés, et nous avons lavé notre linge, histoire d'être propre pour le week end.

Voici Anas (ou Ananas) le fils de notre cuisinière, il est la mascotte de notre chantier. Le petit bout de chou est vraiment craquant même s'il passe ses journées à enchaîner les bêtises. Dès le réveil il danse et il frappe dans ses mains, il réveille les filles en leur roulant dessus, mais quand on voit sa bouille on a quand même du mal à lui en vouloir!

Ananas méritait bien un article sur notre blog car nous l'avons tous adopté sur le chantier.

Hier nous avons reçu la visiste des élus de la ville de Neuves-Maisons venus inaugurer, l'adduction d'eau qui a été realisée cette année. Ils en ont profité pour nous rendre une petite visite sur le chantier. ça nous a fait du bien à tous de voir des têtes connues ici à Tassaouante. Le soir Mohamed Latar président d'Oasis France Maroc avait organisé une petite soirée en l'honneur des élus à laquelle nous avons été convié. Au menu Tajines et pastèques et puis surtout Folklore berbère jusque tard dans la nuit. On avait beau être fatigués le folklore berbère est très entrainant et nous avons quasiment tous dansé avec eux (à part certains qui sont très vite tombés dans les bras de morphée). C'était une belle soirée qui nous a vraiment permis de nous impreigné de cette culture particulière.

Certains sont encore malades aujourd'hui, mais les autres sont très efficaces. Nous avons creusé dix nouveau troux (dans les cailloux ce n'est pas toujours facile), et fini le dernier bac, le maçon n'a plus qu'à les crépir pour que la peinture accroche.

Nous avons aussi été posé le panneau à l'entrée du village, car le village est excentré par rapport à la route et il n'est pas toujours évident pour ceux qui ne connaissent pas le village de savoir qu'il est là.

Contrairement à lundi le moral des trooupes n'est pas au beau fixe. C'est l'hécatombe côté français,  Florian, Laura, Aurélia, Sabrina et Lise sont malades, certains ne pourront même pas aller sur le chantier. Malgré la baisse de régime, le chantier continue d'avancer et trois bacs sur quatre sont terminés et les 10 premiers trous (sur les 63 prévus) ont été creusés.